BIL and CORA BAIRD

Sometime in the early ’90s George created a series he called “Still Movies”. He would scout his negatives for images with a narrative arc that resolved in three to five frames.  He would then painstakingly print the images so they were uniform and frame, mat, and sequence them to recount the story. Usually, the images were shot in very quick succession and though he used a motorized Nikon on occasion in the late ’60s and early ’70s, most of these works long predate that.

Generally, George took a very spare approach to his work, believing the impact of a well-printed image was tantamount. He even hated using captions, preferring the viewer to determine their own perception of the work without his ‘interference’. So, the Still
Movies format was a radical departure for him. 


He created ten Still Movies. In the early 90’s, there was an exhibit in Montreal. The one you are looking at is from an assignment he did in the early ’60s of a taping of the puppeteers Bil & Cora Baird’s TV show in New York City. You can see Bil and Cora centre frame. Cora was a dancer with the Martha Graham company, and Bil was an
actor and puppeteer who felt using duplicate “l’s” in his name was too extravagant. 


This series shows the production team as they watch their very first video tape playback. Previously, all of their shoots were on film requiring long delays for developing the film before screening. This playback was immediate, and you can read the joy on the faces of the cast and crew in the studio.


I bought the series from George in the early 90’s. Yes, I buy my father’s work. He always gave me the “family price,” and I would thank him by telling him he was ‘just like a father to me”.
Family price notwithstanding, it was expensive, and I proudly hung the series in my office at a TV station where I was the VP of Programming.


The first person who came into my office after the work was freshly hung looked at it and sheepishly asked why on earth I would have the same shot framed five times.


The American Gonzo journalist Hunter S. Thompson once wrote that; “The TV business is an ugly, cruel and shallow money trench where thieves and pimps run free and good men die like dogs.” 
While Hunter is not wrong, I prefer to focus on the joy of creating positive “companion” television, and these five images profoundly celebrate that.

Thanks, George.

Matt Zimbel
Montreal | June 22, 2023

NEW YORK DANS LES ANNÉES 1960 : BIL ET CORA BAIRD 

Au début des années 1990, George a mis en œuvre un projet qu’il a appelé Still Movies. Il cherchait dans
ses négatifs pour trois à cinq images qui comprenaient une narration. Il imprimait ensuite les images
minutieusement afin qu’elles soient uniformes et les encadrait et les mettait dans l’ordre nécessaire
pour que les images racontent l’histoire. Habituellement, les images étaient prises en succession très
rapide et, bien qu’il ait occasionnellement utilisé un appareil photo reflex numérique Nikon dans les
années 1960 et au début des années 1970, la plupart de ces œuvres ont été prises bien avant.

En général, George adoptait une approche minimaliste pour ses clichés, car il estimait que l’incidence
d’une image bien imprimée était équivalente. Il détestait utiliser des légendes, et préférait que le
spectateur se fasse sa propre opinion de l’œuvre sans son « influence ». Son projet Still Movies était
toute une nouvelle avenue pour lui.

Il a créé dix ensembles de trois à cinq images narratives pour son projet Still Movies. Au début des
années 1990, il y a eu une exposition de ce projet à Montréal.

Le montage que vous regardez est tiré d’un projet sur lequel il a travaillé au début des années 1960. Il
s’agit d’un enregistrement de l’émission télévisée des marionnettistes Bil et Cora Baird, à New York. Au
centre de l’image, on y voit Bil et Cora. Cora était une danseuse de la compagnie Martha Graham et Bil
était un acteur et un marionnettiste qui estimait que l’utilisation de la lettre « L » en double dans son
nom était trop extravagante.

Cette série de photos narratives montre l’équipe de production alors qu’elle fait sa toute première lecture de son enregistrement vidéo. Avant, tous ses tournages étaient filmés avec un appareil
comprenant un film qui nécessitait beaucoup de temps pour être développé avant sa diffusion. Cette lecture a eu lieu tout de suite après l’enregistrement. Vous pouvez voir la joie sur les visages des acteurs et des membres de l’équipe en studio.

J’ai acheté la série à George au début des années 1990. Oui, oui, j’achète les œuvres de mon père. Je les achetais toujours au « prix de famille » et je le remerciais en lui disant qu’il était « comme un père pour moi ».
Malgré le prix de famille, cette série était assez chère et je l’ai fièrement accrochée dans mon bureau d’une chaîne de télévision où j’étais le vice-président de la programmation.

Une fois l’œuvre accrochée, la première personne qui est entrée dans mon bureau l’a regardée et m’a timidement demandé pourquoi je ferais encadrer cinq fois la même photo.

Le journaliste gonzo américain, Hunter S. Thompson, a déjà écrit : « L’industrie télévisuelle est une tranchée peu profonde d’argent laide et cruelle, où les voleurs et les proxénètes courent librement et où
les hommes bons meurent comme des chiens. »

Bien que Hunter n’ait pas tort, je préfère me concentrer sur le bonheur que j’ai à créer des émissions télévisées conviviales et positives, et ces cinq images célèbrent profondément ce concept.

Merci George.

There is a finite inventory of museum quality silver gelatine images available for sale in various sizes, printed and signed by the photographer through these fine art galleries.

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